2022 : dessiner les contours de l’écosystème de demain

Mot du président et de la directrice générale.

En ce début d’année, permettez-nous d’abord de vous offrir nos meilleurs vœux. Nous aurions tous souhaité que 2022 s’amorce sous le signe de la relance, mais la pandémie est venue, une fois de plus, chambouler les plans.

Nous savons que cette nouvelle vague de fermetures a agi comme un véritable coup de massue dans tout notre écosystème. Après presque deux années sous le signe des restrictions et des contraintes, le milieu avait enfin retrouvé une certaine confiance dans le futur et réussi à bâtir une programmation prometteuse pour l’année qui s’amorce. Le public, de plus en plus, répondait présent.

Mais depuis l’annonce de la refermeture, les contrecoups s’accumulent : les enjeux liés à la main d’œuvre sont exacerbés, la santé mentale préoccupe de plus en plus et les calendriers des salles, surchargés, forcent des annulations plutôt que des reports.

Soyez assuré(e)s que l’ADISQ porte les messages du milieu de la musique aux décideurs, en son nom et aux côtés de ses pairs des arts de la scène. Depuis le retour des Fêtes, des rencontres ont eu lieu avec les décideurs au Québec et au fédéral, avec la Santé publique et avec les organismes de financement.

Dès le 7 février, le contact avec le public sera à nouveau permis, mais dans des salles remplies à la moitié de leur capacité, et avec un maximum de 500 spectateurs. Nous savons que ce scénario, même s’il est préférable à une fermeture complète, pose de nombreux défis et est loin d’être idéal. Des messages encourageants quant à une réouverture à pleine jauge dans un horizon se comptant en semaines plutôt qu’en mois nous sont parvenus et nous continuerons de faire valoir l’importance de donner à l’industrie la plus grande prévisibilité possible.

Des demandes financières claires ont aussi été acheminées à l’ensemble des décideurs et nous sentons qu’elles sont bien comprises et accueillies. Si 2022 s’est amorcée sur les chapeaux de roue, il paraît légitime de souhaiter qu’elle soit, malgré tout, enfin l’année de la relance, celle que nous attendons depuis les premiers mois de la pandémie.

Mais cette relance surviendra dans un contexte bien particulier, alors que l’industrie de la musique, sur le plan législatif et réglementaire, se trouve incontestablement à un point de bascule. Loi sur la radiodiffusion, loi sur le statut de l’artiste, politique sur la radio commerciale : des processus cruciaux sont en cours et dessineront les contours de notre écosystème de demain.

Active sur tous ces fronts à la fois, l’ADISQ veillera à ce que cet écosystème soit le plus solide possible, pour permettre à notre musique de rayonner à sa juste valeur.