Canaux musicaux à la télé : un concurrent à Stingray Music?
Affaires réglementaires
L'ADISQ voit d'un bon oeil la demande de Kosiner Venture Capital Inc.
Lors d’une récente intervention auprès du CRTC, l’ADISQ a exprimé son
opinion favorable à la demande de Kosiner Venture Capital Inc., une
entreprise canadienne qui, en décembre 2014, avait présenté au CRTC une
demande en vue d’obtenir une licence de radiodiffusion. Si elle lui est
consentie, cette licence lui permettra d’exploiter un service de
programmation sonore payant semblable à celui actuellement exploité par
Stingray Digital.
Le requérant propose de respecter les mêmes conditions de licence que
celles imposées à Stingray, soit notamment de verser 4 % de ses revenus
en contribution au développement du contenu canadien, notamment aux
Fonds Musicaction et Factor, de consacrer 25 % de ses canaux à la
musique vocale francophone et de s’assurer que les canaux canadiens
qu’il offre diffusent dans l’ensemble 35 % de contenu canadien.
L’ADISQ a commenté plusieurs des propositions du demandeur afin de
s’assurer que l’industrie de la musique bénéficie de l’éventuelle
naissance de ce service. Elle a tout particulièrement insisté pour que
le Conseil prenne en considération les éléments qui seront soulevés lors
du renouvellement de licence de Stingray, lancé le 15 mai, afin que les
conditions des deux services soient cohérentes.
Elle a aussi demandé au Conseil de ne pas inclure dans les conditions
de licence du demandeur celle permettant à ces services de diffuser des
canaux produits à l’étranger, qui échappent à l’obligation de diffuser
du contenu canadien. Stingray Music ne diffuse que des canaux produits
localement, démontrant qu’un tel service peut connaître un grand succès
populaire sans recourir à des canaux produits à l’étranger.
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