La télévision : un outil de découvrabilité pour nos contenus nationaux
Affaires réglementaires
L’ADISQ demande au CRTC un statut particulier pour les émissions musicales télévisées.
L’ADISQ a mis de l’avant l’enjeu de la découvrabilité lors de sa comparution aux audiences du CRTC le 23 novembre dernier, audiences qui portaient sur le renouvellement des licences des grands groupes de propriété de langue française.
Selon l’ADISQ, les médias traditionnels tels que la télévision et la radio jouent encore un rôle décisif dans le processus de découverte musicale. Avant d’être recherché dans l’offre numérique, où les plateformes les plus populaires offrent des dizaines de millions de pièces musicales, un artiste doit d’abord avoir attiré l’attention ailleurs.
L’ADISQ a fait valoir que même les responsables des plateformes de diffusion numérique, malgré la puissance de leurs algorithmes, reconnaissent de plus en plus l’importance de la fonction de curateur, ou de programmateur musical – rôle que jouent justement les programmateurs de grille télévisuelle.
C’est pourquoi l’ADISQ a demandé qu’un statut particulier soit accordé aux émissions portant sur la musique afin que celles-ci demeurent présentes dans l’offre télévisuelle tant généraliste que spécialisée.
Concernant les nouveaux fondements de la politique du CRTC sur la télévision qui misent sur la souplesse réglementaire, l’ADISQ s’est montrée ouverte à ce que des obligations de diffusion d’émissions portant sur la musique, dont les vidéoclips, soient légèrement assouplies pour MusiquePlus et graduellement retirées dans le cas de Musimax.
En revanche, l’ADISQ a insisté pour que des mesures réglementaires soient mises en place pour assurer le financement des vidéoclips, qui demeurent un contenu important sur les plateformes traditionnelles comme sur les plateformes numériques.
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