L'ADISQ participe aux consultations prébudgétaires du gouvernement du Québec
Financement
L'ADISQ défend l'importance des mesures fiscales et du soutien des activités
numériques pour les secteurs de la musique et de l'humour.
Si la coupe de 20 % imposée par le gouvernement du Québec, en juin dernier, aux programmes de crédits d’impôt enregistrement sonore et spectacle était maintenue, celle-ci pourrait engendrer plusieurs effets négatifs : une baisse de la diversité de l’offre, des tournées écourtées en région et la perte de visibilité du contenu québécois dans l’abondante offre numérique.
C’est ce que l’ADISQ a réitéré lors de sa rencontre avec des représentants du ministère des Finances, en février dernier, dans le cadre des consultations prébudgétaires du gouvernement du Québec.
Sensible à la volonté du gouvernement d’atteindre l’équilibre budgétaire, l’ADISQ a proposé une nouvelle source de revenu fiscal : obliger les services étrangers de musique en ligne à percevoir des taxes pour la vente de titres numériques ou d’abonnements au Québec. L’ADISQ a fait valoir qu’il était injustifié que ces services étrangers soient exemptés d’une telle obligation alors que leurs concurrents locaux
doivent s’y soumettre.
L’ADISQ a également demandé que le secteur de la musique obtienne sa juste part du Plan culturel numérique annoncé en septembre dernier et doté d’une enveloppe de 110 millions de dollars répartis sur sept ans. Une somme de 36 millions a déjà été attribuée à l’ensemble des secteurs culturels pour les années 2014-2015 et 2015-2016, dont seulement 3 millions au secteur de la musique.
Rappelant les bouleversements majeurs que subit le secteur de la musique depuis plusieurs années, l’ADISQ a fait valoir qu’une part plus importante doit être attribuée à ce dernier pour la portion résiduelle du plan.
