Le CRTC veut sonder les médias numériques canadiens et étrangers
L'ADISQ invite l’organisme à récolter des données portant sur le marché québécois et tenant compte des spécificités du milieu musical.
Dans le but de « brosser un portrait exact des activités des entreprises de radiodiffusion canadiennes autorisées dans le domaine des médias numériques », le CRTC avait annoncé en 2019 avoir l’intention de sonder ces dernières. L’ADISQ, à l’instar de plusieurs autres organismes, avait alors demandé au Conseil d’inclure les entreprises non canadiennes (par exemple YouTube, Spotify ou Netflix) dans ce sondage, puisque ces dernières ont un impact majeur dans l’écosystème canadien de la radiodiffusion. Le 30 juin 2021, le Conseil a publié un nouvel avis public dans lequel il indique consentir à cette demande.
L’ADISQ a déposé le 30 juillet dernier un mémoire dans lequel elle a félicité le Conseil pour cette décision, en plus de formuler plusieurs recommandations pour augmenter la pertinence des données qui seront récoltées pour le milieu musical québécois et francophone.
Dans sa forme actuelle, le sondage proposé par le Conseil comprend des questions sur les revenus, les dépenses et les abonnements des services au Canada. L’ADISQ a proposé que plusieurs de ces questions soient plus précises afin qu’elles permettent de comprendre les spécificités liées au marché québécois et aux contenus francophones. Elle a aussi insisté sur l’importance de prendre en considération les spécificités du secteur musical.