Le « direct » : toujours apprécié par les Canadiens
Se détourner complètement de la publicité télévisuelle au cours des prochaines années serait une erreur.
Deux études s’intéressant aux marchés canadien et québécois soulignent la résilience et la complémentarité des médias traditionnels avec le numérique.
Pour la 16e année consécutive, Price Waterhouse Cooper publie ses prévisions portant sur le secteur des médias et du divertissement au Canada. La plus récente mouture du rapport, intitulé Canadian perspectives on the Global Entertainment & Media Outlook 2015-2019, prévoit que les médias traditionnels continueront de représenter 88 % de la consommation canadienne en 2019, ce qui est supérieur aux 80 % prévus à l’échelle mondiale. L’attachement des consommateurs à la
consommation de contenu en direct expliquerait en bonne partie cette résilience.
Une étude publiée en mai par lpsos Québec abonde dans le même sens. L’auteure indique notamment que quiconque envisage de se détourner complètement de la publicité télévisuelle ferait probablement fausse route.
Il y est aussi précisé que bien qu’il soit avéré que les jeunes de 18 à 24 ans présentent des pratiques qui se démarquent de celles de leurs aînés, il importe de prendre en considération certaines nuances. Ces derniers n’auraient par exemple pas complètement déserté les médias
traditionnels. L’auteure du rapport indique aussi que le fait de vieillir influencera peut-être le temps qu’ils consacreront plus tard aux médias et la façon dont ils les consommeront.
Articles et documents liés