Le financement des vidéoclips réexaminé par le CRTC : dernière ronde

Affaires réglementaires
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Le versement au vidéoclip d’un pourcentage minime des revenus des grands groupes permettrait équitablement de retrouver les sommes perdues, soutiennent l’ADISQ et CIMA.

Dans le cadre de la seconde phase du réexamen des grands groupes de propriété privée en télévision (Bell Média, Québecor Média, Groupe V Média, Rogers Média et Corus Entertainment) [https://www.adisq.com/actualite/ladisq-et-cima-demandent-le-retablissement-du-financement-du-videoclip/], le CRTC a demandé à ces derniers d’indiquer quel serait le pourcentage approprié de leurs revenus à consacrer au financement du vidéoclip, si le Conseil décidait d’imposer une telle exigence.

Cette question s’inspire directement d’une des propositions soumises au Conseil par l’ADISQ et CIMA lors de la première phase du processus de réexamen, et qui a de surcroît obtenu le soutien du ministère de la Culture et des Communications du Québec.

Notant qu’aucun groupe n’a accepté de répondre précisément à la question, et que tous se sont contentés de réitérer leur refus de contribuer au financement de ce contenu par une obligation réglementaire, l’ADISQ a rappelé qu’en consacrant 1 % de leurs dépenses en émissions d’intérêt national (EIN), ou 0,4 % de leurs dépenses en émissions canadiennes (DEC), les grands groupes actifs dans le marché francophone permettraient aux créateurs et producteurs de musique de retrouver la somme annuelle de 1 M$ qui faisait jusqu’à tout récemment en sorte qu’une soixantaine de vidéoclips étaient produits chaque année.

Dans le marché anglophone, la somme à récupérer est d’environ 6 M$, ce qui nécessiterait 4 % des dépenses en EIN, ou 1 % des DEC.

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