Le livrel : un marché en émergence au Québec
L'OCCQ publie pour la première fois des données sur les ventes de livres numériques au Québec.
Le premier bulletin Optique culture portant sur le marché québécois du livre numérique, appelé livrel, révèle que 506 000 exemplaires ont été téléchargés en 2014, pour une valeur de 7 millions de dollars. Leur prix moyen s’élève à 14,18$. Notons que l’enquête ne fait pas de distinction entre les livrels payés et ceux téléchargés gratuitement.
Comme la méthodologie utilisée n’est pas exactement comparable à celle suivie pour mesurer les ventes de livres physiques, l’OCCQ indique qu’il n’est pas actuellement possible de mesurer précisément la part des ventes numériques dans l’ensemble des ventes. Le fascicule indique tout de même que cette part n’est pas énorme et que le marché du livrel doit être considéré en émergence.
Pour l’instant, une adoption plus importante du livrel serait essentiellement un phénomène anglo-saxon. Aux États-Unis, en 2012, il a compté pour 13 % de l’ensemble des ventes de livres. En Grande-Bretagne,en 2013, cette part était de 11,5 %. En revanche, dans certains pays européens, comme la France, l’Allemagne, l’Espagne, la Suède et les Pays-Bas, cette part varie entre 1 % et 5 %.
La comparaison avec d’autres pays révèle aussi que le prix moyen payéau Québec est sensiblement plus élevé qu’ailleurs. Par exemple, en incluant les livrels gratuits, au Canada, il a varié, en 2013, entre 6,27$ et 8,29$ par exemplaire.
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