Le milieu de la musique se mobilise pour les quotas de musique francophone

Affaires internationales

L'ADISQ et huit autres regroupements ont lancé la campagne Notre musique, on veut l'entendre lors du Gala de l'ADISQ.

Lors du Gala du 8 novembre dernier, l’ADISQ et huit autres regroupements du milieu de la musique (APEM, Artisti, GMMQ, SOCAN, SODRAC, SOPROQ, SPACQ et UDA) ont lancé la
campagne Notre musique, on veut l’entendre, en appui aux demandes qu’ils ont adressées au CRTC dans la cadre de la révision de la politique radio.

Le public et les artistes présents au Gala ont été invités à porter
l’épinglette à l’effigie de la campagne, et une promotion sur les
plateformes sociales (#notremusique) a été lancée.

Rappelons qu’en juillet dernier, le CRTC a entrepris un processus
visant à évaluer à nouveau la pertinence et l’efficacité des règles
s’appliquant actuellement aux radios commerciales francophones. En
septembre, des mémoires ont été déposés par plusieurs parties
intéressées. Le CRTC devait tenir en novembre des audiences publiques
sur cette question, mais, pour une rare fois dans l’histoire du conseil,
celles-ci ont été reportées à une date qui n’est pas encore connue.

L’ADISQ a déposé un mémoire très étoffé dans le cadre de cette
consultation et a demandé au CRTC de rendre les quotas plus efficaces.
Selon elle, leur application par les radios a révélé de nombreuses
failles qui ont empêché les quotas de produire les résultats escomptés
quant à la mise en valeur de la chanson francophone dans toute sa
diversité. Essentiellement, voici les propositions faites par l’ADISQ et
appuyées par les huit autres regroupements du milieu de la musique.

  • Maintenir les quotas actuels.
  • Offrir la possibilité de réduire de 65 % à 60 % le quota sur la semaine si et seulement si : a) les radios s’engagent à faire un effort particulier pour la diffusion de nouveautés ; b) le 5 % dégagé est dédié aux artistes québécois s’exprimant dans une autre langue que le français. Cela aurait pour effet d’augmenter considérablement la place de ces artistes, puisque ceux-ci ne constituent en moyenne que 1 % à 2 % de la programmation totale des radios francophones.
  • Établir une nouvelle comptabilisation des montages de musique anglophone.
  • Établir une nouvelle période de grande écoute la fin de semaine, avec un quota distinct de 55 %.
  • Diversifier l’offre de stations musicales dans les marchés par l’ajout de nouvelles stations, ce qui est rendu possible par la technologie HD.

Pour leur part, les radios francophones ont déposé un mémoire qui va
totalement en sens inverse. Essentiellement, les radios demandent de
réduire les quotas à 35 % pour la semaine et aux heures de grande
écoute, au lieu des règles actuelles de 65 % la semaine et de 55 % aux
heures de grande écoute.

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