Les ventes de musique chutent au Québec
Veille industrielle
Les ventes numériques plafonnent, les ventes physiques poursuivent leur déclin, mais la part québécoise augmente partout.
Les ventes numériques ont subi en 2014 une première baisse annuelle selon les résultats dévoilés dans le dernier bulletin Optique culture de l’Observatoire de la culture et des communications du Québec (OCCQ). Cette baisse est de 4 % pour les albums numériques et de 13 % pour les pistes numériques.
Dans son dernier bulletin, l’OCCQ relève également que ces baisses, combinées à la baisse de 4 % des ventes des supports physiques, ont fait plafonner la part des produits numériques dans les ventes totales de musique au Québec, qui se maintient à 35 % en termes d’unités vendues. De ces ventes, 22 % sont attribuables aux albums numériques et 13 % aux pistes numériques.
La part du numérique dans les ventes totales au Québec se situe en deçà de celle observée aux États-Unis (56 %) et dans l’ensemble des autres provinces canadiennes (58,4 %).
Pour expliquer cette baisse des ventes numériques, l’OCCQ émet l’hypothèse que les grands consommateurs de musique numérique auraient abandonné ce mode de consommation au profit d’un abonnement à des services de streaming.
L’OCCQ remarque également que la part des artistes québécois a augmenté en 2014 par rapport à 2013, tant pour les ventes sur supports physiques que pour celles sur supports numériques. Ainsi la part des albums d’artistes québécois représente 48,8 % des ventes sur support physique (44,6 % en 2013), 31,1 % des ventes d’albums numériques (26,4 % en 2013) et 8,5 % des ventes de pistes numériques (6,1 % en 2013).
Articles et documents liés
