Portrait détaillé des ventes de musique au Québec en 2013

Veille industrielle

La montée du numérique ne compense pas la baisse des supports physiques, particulièrement pour les artistes québécois.

Les ventes d’enregistrements sonores, tous supports confondus, ont diminué de 8 % entre 2012 et 2013, ce qui représente la plus forte diminution observée depuis 2008 par l’Observatoire de la culture et des communications du Québec (OCCQ). Cette baisse s’explique d’une part par la forte décroissance des ventes sur support physique (14 %) et d’autre part par la faible progression des ventes d’albums et de pistes numériques, qui ont crû respectivement de 8,4 % et 1,2 %.

Dans son dernier bulletin Optique culture, l’OCCQ relève également que, de 2012 à 2013, alors que la part du numérique a progressé de 30 % à35 % des ventes totales, les ventes d’albums numériques d’artistes québécois, elles, ont diminué de 12 % tandis que les ventes des artistes non québécois ont crû de 19 %. La part des artistes québécois dans la
vente d’albums numériques a glissé de 34,4 % à 27,9 % de 2012 à 2013. Pour les pistes numériques, cette part a chuté de 7,2 % à 6,7 %. Les produits numériques ne représentent donc que 18 % des ventes d’enregistrements sonores québécois, alors qu’ils représentent 46 % des ventes d’enregistrements non québécois.

Par ailleurs, les ventes d’albums en français représentent 73 % des ventes d’albums québécois, un score qui se situe au-dessus de la moyenne des cinq dernières années (70 %).

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