Rencontres de l’ADISQ 2016 - En mode solution
Communication et activités
Un effort concerté pour assurer l’avenir de la musique québécoise.
« Ce qui est en jeu, c’est la pérennité de nos contenus nationaux et l’affirmation de notre spécificité culturelle. » C’est ce commentaire de Solange Drouin, vice-présidente aux affaires publiques et directrice générale de l’ADISQ, qui a donné le coup d’envoi des Rencontres de l’ADISQ, jeudi matin à Montréal. Encore une fois cette année, l’événement a rassemblé près de 200 représentants de tout le milieu de la musique, à la recherche de solutions devant les défis qui les confrontent.
À travers plusieurs panels et conférences, les discussions ont notamment porté sur le modèle financier de la musique à l’ère du streaming, et sur la nécessaire contribution des fournisseurs d’accès Internet et des services en ligne au développement et à la découvrabilité des contenus locaux.
Les participants ont discuté concrètement de tous les leviers à actionner, notamment pour mieux fixer la valeur de la musique et la traduire dans un modèle financier, fiscal, légal et réglementaire revu et corrigé.
Alors que les gouvernements québécois et canadien se disent en mode consultation, le milieu est apparu en mode solution pour, comme l’a formulé un intervenant, établir un équilibre entre une visibilité maximale de nos contenus culturels et une rémunération adéquate pour ceux qui les créent et les produisent.
Rappelons que l’ADISQ a proposé, il y a quelques semaines, un plan d’action concret pour permettre au secteur de la musique de prendre solidement sa place dans une économie de plus en plus mondialisée de la culture, plan d’action dont la pertinence a été maintes fois soulignée lors des Rencontres.
