Retour du vidéoclip à la télévision : qu’en est-il du financement ?

Affaires réglementaires
04 Or Sous Financement Videoclip Site

Stingray s’engage à y contribuer, un geste qui devrait encourager le CRTC à mettre en place un mécanisme de financement pérenne, espère l’ADISQ.

Le 15 juin dernier, à l’occasion du lancement de la chaîne PalmarèsADISQ par Stingray, Stringray a annoncé qu’elle versera une part de ses revenus dans un fonds existant afin de financer la production de vidéoclips québécois. Il s’agit d’une initiative de l’entreprise, puisque cette dernière n’est pas tenue par la réglementation de contribuer au financement de ce contenu.

En effet, depuis que le CRTC applique sa plus récente politique réglementaire de radiodiffusion visant la télé, la principale de source de financement du vidéoclip a été abolie, et aucun mécanisme de remplacement efficace n’a été mis en place. L’ADISQ a dénoncé cette situation et obtenu que le CRTC soit obligé de la réexaminer. L’association a depuis présenté deux mémoires («L'ADISQ et CIMA demandent le rétablissement du financement du vidéoclip» ; «Le financement des vidéoclips réexaminé par le CRTC, dernière ronde») afin de réitérer l’importance de soutenir le vidéoclip par un mécanisme réglementaire pérenne et structurant, qui convoque tous les joueurs de l’industrie.

Le retour du vidéoclip à la télévision annoncé le 15 juin dernier par l’ADISQ et Stingray témoigne éloquemment de l’importance d’imposer un tel mécanisme. La décision de Stingray d’y contribuer sans même y être contraint constitue de surcroît un symbole fort, qui démontre l’importance pour les radiodiffuseurs canadiens de pouvoir constamment compter sur de nouveaux contenus locaux professionnels. 

Pour plus de détails, veuillez consulter les liens ci-dessous.

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