Révision de la politique sur la radio commerciale
L’ADISQ propose de nouvelles mesures pour faire augmenter l’écoute de la musique d’ici et maintenir un niveau adéquat de financement.
Le 29 mars, l’ADISQ a déposé auprès du CRTC une intervention afin de commenter l’Examen du cadre réglementaire relatif à la radio commerciale. La proposition de l’Association, innovante et audacieuse, a pour objectif d’augmenter la découvrabilité de la musique francophone et québécoise dans toute sa diversité sur les ondes des radios commerciales.
Pour ce faire, l’ADISQ mise sur les heures de grande écoute : elles doivent être élargies pour refléter la présence réelle de l’auditoire et la musique en français doit y occuper la part de 55% déjà prévue à la réglementation, mais dans les faits loin d’être atteinte en raison de l’utilisation abusive de montages de musique anglophones, une pratique qui doit cesser. De plus, la moitié de cette musique devrait dorénavant être consacrée à des artistes émergents et à des nouveautés d’artistes établis. En revanche, l’Association consent à accorder davantage de souplesse aux radiodiffuseurs en dehors des heures de grande écoute.
L’ADISQ propose aussi de repenser les bases du financement de la production musicale par les radios commerciales, particulièrement celles appartenant à des grands groupes de radiodiffusion, afin qu’un niveau de financement adéquat soit maintenu au cours des prochaines années. Elle demande aussi au CRTC d’établir un nouvel équilibre linguistique se détachant de critères liés à la géographie ou à la démographie dans le partage des sommes, afin que les fonds francophones de soutien à la musique bénéficient en tout temps d’un soutien minimal de 40%.
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