Stingray obtient quatre licences pour des services de vidéoclips
L’entreprise n’est tenue ni de financer ni de diffuser des vidéoclips canadiens.
Le 24 janvier 2018, le CRTC a approuvé les demandes du Groupe Stingray Digital visant l’obtention de licences de radiodiffusion en vue d’exploiter les services facultatifs de langue anglaise Stingray Juicebox, Stringray Loud, Stingray Retro et Stingray Vibe. Conformément à la nouvelle politique, l’entreprise devra consacrer 10 % de ses revenus à l’acquisition de programmation canadienne, mais n’a aucune obligation en matière de financement et de diffusion de vidéoclips canadiens.
Rappelons que Stingray demandait de bénéficier d’une exception à la politique afin de ne pouvoir consacrer que 7 % de ses revenus à des émissions canadiennes.
Dans l’intervention qu’elle avait présentée à ce sujet, l’ADISQ avait prié le Conseil de refuser cette demande. L’association avait aussi demandé au Conseil d’imposer à Stingray une condition de licence l’obligeant à consacrer une part de ses revenus au financement de vidéoclips canadiens. Le Conseil n’a pas retenu cette suggestion, indiquant que la question du financement du vidéoclip sera tranchée dans le cadre du réexamen, en cours, des décisions ayant récemment mis fin au financement de ce type de contenus par les services diffusant des vidéoclips.
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