Vers des « Netflix » canadiens?

Affaires réglementaires

L'ADISQ demande au CRTC d'évaluer les impacts de cette nouvelle mesure au plus tard dans trois ans.

Dans le cadre d’un processus public du CRTC, l’ADISQ a demandé à ce dernier d’évaluer l’impact que pourraient avoir les nouvelles dispositions visant à inciter les entreprises de radiodiffusion à rendre publique leur offre de vidéo sur demande, qui était jusqu’ici réservée à leurs abonnés.

Actuellement, la plupart des entreprises de radiodiffusion offrant de la vidéo sur demande permettent à leurs abonnés d’accéder à un certain catalogue sur Internet. Le CRTC souhaite inciter ces entreprises à rendre leur offre Internet disponible à tous, et non simplement à leurs abonnés, un peu à la façon de « Netflix » canadiens.

Pour ce faire, le Conseil a annoncé dans l’une des décisions ayant découlé du processus public Parlons Télé,qui se penchait sur plusieurs des aspects régissant le système télévisuel canadien, qu’il allait permettre aux entreprises se livrant à cette pratique d’être exemptées des exigences prévues à la Loi sur la radiodiffusion en ce qui concerne leurs services de vidéo sur demande.
Concrètement, ces services dits hybrides n’auront plus l’obligation de contribuer financièrement à des fonds soutenant la production d’émissions canadiennes ni non plus d’offrir un inventaire contenant des œuvres canadiennes. Le Conseil fait ainsi le pari qu’afin de populariser leurs services, ces entreprises se lanceront, même sans obligations, dans la production de séries canadiennes à gros budgets.

En plus de demander au Conseil de prévoir un nouveau processus public permettant d’en mesurer les impacts d’ici trois ans, l’ADISQ a manifesté son étonnement face à un changement aussi important.

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