Des spectacles vivants de musique et d’humour dès aujourd’hui : le public et l’industrie au rendez-vous !
Après plus de trois mois d’arrêt, des artistes du secteur de la musique et de l’humour répondent avec enthousiasme à l’appel du gouvernement du Québec, qui a autorisé le retour en salle et dégagé des sommes conséquentes pour le soutenir. Des spectacles seront présentés dès ce soir, premier jour de réouverture, et ce, dans le respect de l’ensemble des consignes sanitaires en vigueur. Et signe fort encourageant : les billets pour ces premiers événements se sont envolés à toute vitesse.
Les entreprises responsables de la production et de la commercialisation des spectacles de musique et d’humour n’ont obtenu le feu vert des autorités qu’il y a deux semaines pour orchestrer un retour en salle. Or, on peut d’ores et déjà prendre connaissance d’une myriade d’initiatives visant à permettre au public et aux artistes de se rencontrer partout au Québec, tout l’été. L’ADISQ invite le public à prendre connaissance des programmations des salles de spectacle, des organismes de diffusion et même des ciné-parcs, qui accueilleront pour la première fois des artistes de la chanson, partout au Québec. La reprise est en marche et dès cet été, une offre diversifiée est à la disposition du public.
« L’autorisation de rassembler jusqu’à 50 personnes dans des salles de spectacle est loin de marquer un véritable retour à la normale, mais notre industrie se réjouit vivement de pouvoir mettre fin à trois mois exceptionnels pendant lesquels cette précieuse rencontre entre le public et les artistes a été impossible dans sa forme vivante. Si la rentabilité ne peut être au rendez-vous dans les conditions actuelles, l’espoir l’est, d’autant plus que nous savons que si la situation évolue bien, dès le 15 juillet, ce sont plus de 250 personnes qui pourront être rassemblées dans des salles pour applaudir nos artistes. », a affirmé le président de l’ADISQ, Philippe Archambault.
« Pour le public et tout le milieu, nous croyons qu’il est crucial de remettre le plus vite possible cette roue en marche. Même s’il n’y a encore qu’une poignée de spectateurs en salle, c’est toute une industrie qui peut se remettre au travail aujourd’hui : artistes, musiciens accompagnateurs, techniciens. Dans notre milieu, lorsqu’un producteur investit dans un spectacle, plus de 75% des dépenses vont à la main-d'œuvre. », a rappelé la vice-présidente aux affaires publiques et directrice générale de l’ADISQ, Solange Drouin.
Rappelons que l’industrie de la musique et de l’humour est demeurée très active tout au long de la crise. Une multitude de prestations innovantes ont été présentées en format numérique ainsi que dans les médias traditionnels, des lancements d’albums ont eu lieu, sans oublier que des spectacles collectifs d’envergure ont été présentés à la télévision.