Fermeture des salles de spectacle : un retour à l’incertitude qui pèse lourd pour le milieu de la musique

L’annonce de la fermeture des salles de spectacle du Québec pour une période indéterminée par le ministre de la Santé et des Services Sociaux, Christian Dubé, est un nouveau choc pour tout le secteur de la musique. À la veille de Noël, entreprises, employé(e)s, artistes, artisans et technicien(ne)s se trouvent à nouveau face à un hiver s’annonçant très difficile.

Soulignons que les programmes de soutien du gouvernement du Québec mis en place depuis de le début de la crise sont toujours en vigueur. À court terme, ils permettront aux entreprises de consentir des investissements dans des projets adaptés à la situation, ceci afin de garder un maximum d’acteurs de la chaîne actifs et de conserver le contact avec le public. Toutefois, il faut noter que le retour de l’imprévisibilité pèse lourd dans le milieu et l’ADISQ offre sa collaboration aux décideurs pour trouver des solutions afin d’en minimiser les effets.

Au fédéral, bien que certaines mesures soient toujours en place dans des versions allégées, l’ADISQ invite le gouvernement à prendre acte de l’arrêt total des activités de spectacle au Québec afin que les programmes clés qui étaient à l’œuvre au plus fort la crise soient réactivés très rapidement.

« Il n’y a qu’une semaine, le scénario catastrophique dans lequel nous sommes à nouveau plongés n’était pas envisageable. Le milieu de la musique est épuisé, mais refuse de baisser les bras. Comme ils le font depuis le début de la crise, les artistes et leurs équipes continueront par tous les moyens de toucher le public avec leur musique. », a affirmé le présent de l’ADISQ, Philippe Archambault.

« Depuis le début de la pandémie, les gouvernements soutiennent notre milieu. Il faut cependant prendre acte de la fatigue des équipes, des artistes, mais aussi du public, qui naviguent depuis presque deux ans de reports en annulations. Maintenant que nous avons – malheureusement - une certaine expérience de cette crise, travaillons à développer rapidement des mécanismes pour assurer un maximum de prévisibilité à tout le milieu. » a affirmé la vice-présidente aux affaires publiques et directrice générale, Eve Paré.