2016

Lieu : SAT (Société des arts technologiques) - 1201 boul. St-Laurent

9 h 00
Ouverture / Opening - Rencontres de l'ADISQ 2016
10 h 00
Panel 1 : La musique à tout prix, la musique a un prix / Music at all Costs, Music has a Cost

La musique à tout prix diffusé durant la semaine de toutes les musiques dresse un portrait de la situation de l’industrie musicale québécoise. Le documentaire tente d'expliquer les mutations en cours, ainsi que les défis et les solutions qui se présentent pour l'avenir. Des acteurs clés de l’industrie, en compagnie du réalisateur Dominique Laurence et du co-scénariste Tristan Malavoy, plongent au cœur du sujet dans le cadre de cet atelier.


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La musique à tout prix (Music At All Costs) broadcast during the Week Of All Music depicts the state of the Quebec music industry. The documentary attempts to explain the current transformations, as well as the challenges and solutions that are taking shape for the future. Industry key players, along with the director Dominique Laurence and the co-screenwriter Tristan Malavoy dive into the heart of the matter in this workshop.


Claude Deschênes | Animateur
Claude Deschênes | Animateur

Journaliste

Dominique Laurence | Panéliste
Dominique Laurence | Panéliste

Réalisateur

Espéramos

Tristan Malavoy | Panéliste
Tristan Malavoy | Panéliste

Co-scénariste

Espéramos

Jérôme Minière | Panéliste
Jérôme Minière | Panéliste

Auteur-compositeur-

interprète

Jacques K. Primeau | Panéliste
Jacques K. Primeau | Panéliste

Président, Les Productions

Jacques K. Primeau

11 h 00
Conférence : Le droit d’auteur dans la politique économique et culturelle / Copyright in Economic and Cultural Politics

L’intégration du droit d’auteur dans les politiques économique et culturelle des gouvernements fait l’objet de nombreuses réflexions, conférences et publications. On pense en particulier à l’utilisation équitable et donc sans compensation des œuvres. On retrouve au cœur même de ces développements la volonté d’adapter les lois sur la propriété intellectuelle des œuvres musicales, artistiques et littéraires au nouveau monde des technologies numériques ou de numérisation qui viennent bouleverser la production et la distribution, voire la dissémination et l’environnement concurrentiel de ces œuvres. Ces nouvelles technologies ouvrent d’importantes possibilités pour les auteurs, compositeurs, interprètes et autres artistes mais en même temps imposent des contraintes nouvelles en particulier aux niveaux de la valorisation (rémunération) et de la diffusion (contrôle) de leurs créations. Ainsi, les deux principaux thèmes de la présentation porteront sur l’encadrement de l’utilisation équitable des œuvres et la rémunération concurrentielle des créateurs.


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Integration of the copyright into governmental economic and cultural politics has become the subject of many reflections, conferences and publications. In particular we think of the concept of fair dealing, which limits the rights to compensation for created works. At the heart of these developments, we find the will to adapt laws on intellectual property, relating to music, artistic and literary works, to the new world of digital technologies or digitization which have revolutionized production and distribution, and even dissemination and the competitive environment of works. These new technologies offer important possibilities to authors, composers, performers and other artists, but at the same time impose new constraints, particularly with respect to valuation (compensation) and broadcast (control) of their creations. Therefore, the two main themes of my presentation will focus on governance of fair dealing of works, and the competitive compensation of creators.


Marcel Boyer
Marcel Boyer

Professeur émérite de sciences économiques

Université de Montréal

13 h 10
Remise des prix / Awards presentation - Rencontres artistiques
Claudine Prévost
Claudine Prévost

Animatrice

13 h 35
Panel 2 : Pour la pérennité de nos contenus nationaux : L'enjeu financier / For the Sustainability of our National Content: the Financial Issue

Lorsqu’une chanson joue à la radio ou dans une liste de lecture d’une plateforme numérique ou encore qu’un chanteur ou un humoriste monte sur scène, c’est le résultat du travail de tout un secteur. Pour que ce cycle vertueux se répète, il faut qu’à toutes les étapes, des revenus suffisants soient générés de manière à inciter chacun des intervenants à s’investir à nouveau dans le prochain projet. Dans le secteur de la musique, on avait accès à deux sources de revenus pour que ce cycle se répète : ceux tirés de l’exploitation de la musique enregistrée et ceux provenant de l’opération spectacle.



Pour ceux qui sont convaincus que l’occupation de territoire culturel est importante, il apparaît évident que si les revenus autonomes s’amenuisent au point de compromettre le développement durable d’un secteur culturel, le financement public doit prendre le relais pour combler les besoins essentiels. Or, à quels niveaux se situent les revenus globaux en enregistrement sonore et en spectacle en 2016 ? Et le financement public, est-il à un seuil adéquat pour envisager un accès continu des publics aux œuvres locales ? Quel est l’outil qui permettra le mieux d’atteindre l’objectif d’un réel développement durable de notre culture ?  Pour plusieurs, c’est le modèle entrepreneurial qui s’impose de lui-même en réponse à cette question. Ce modèle a-t-il aujourd’hui les moyens de jouer pleinement son rôle ?


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When a song plays on the radio or in a playlist from a digital platform or when a singer or comedian goes on stage, it is the result of the work of an entire sector. In order for this honourable cycle to keep repeating, it is important that in each step, sufficient income be generated to encourage each party to invest again in the next project. In the music sector, we had access to two sources of income that supported this cycle: income generated from recorded music and income generated from performance.

 

For those who are convinced that our cultural arts are important, it appears to be evident that if independent revenue is reducing to the point of compromising the sustainable development of a cultural sector, public funding must take over to cover essential needs. That being said, what was the global revenue generated in 2016 by sound recordings and performances? Is public funding at a level sufficient to provide the public with continued access to local works? What is the tool that will best enable a truly sustainable development of our cultural arts? For many, it is the entrepreneurial model that naturally takes shape in response to this question. Does this model, in today’s world, have all the means necessary to fulfill its role?


Paul Journet | Animateur
Paul Journet | Animateur

Éditorialiste, La Presse

Solange Drouin
Solange Drouin

Vice-présidente aux affaires publiques et directrice générale de l'ADISQ

Co-présidente de la Coalition pour la diversité culturelle

Mario Pelchat | Panéliste
Mario Pelchat | Panéliste

Président

MP3 Disques

Franz Schuller | Panéliste
Franz Schuller | Panéliste

Directeur A&R

Indica Records

Catherine Simard | Panéliste
Catherine Simard | Panéliste

Présidente,

La maison fauve

14 h 25
Panel 3 : Pour la pérennité de nos contenus nationaux : L'enjeu de la visibilité / For the Sustainability of our National Content : the Question of Visibility

Les Québécois ont un grand appétit pour les contenus culturels québécois, mais sont en même temps submergés par une offre étrangère qui tend à diluer le contenu d'ici et à le marginaliser. Cette situation est exacerbée par la révolution numérique : les plateformes en ligne comme YouTube, Spotify, Google Play et Apple Music offrent des dizaines de millions de chansons, mais souvent avec une influence éditoriale locale très faible, et une mise en valeur extrêmement discrète du répertoire québécois. Cette diminution de la visibilité commence à avoir un effet sur la consommation même des contenus musicaux d’ici, ce qui met en lumière toute l’importance du défi.


Comment devant ce « buffet » bien garni est-il possible de rendre le contenu québécois plus visible ? Quel est le rôle des métadonnées face à cet enjeu de taille ?  En quoi peuvent-elles contribuer à faire ressortir du lot le contenu québécois ? Comment mesurer l’utilisation des contenus ? Comment passer de l’ombre à la lumière ?


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Quebecers have a great appetite for the cultural content of Quebec, but they are at the same time overwhelmed by a foreign offering that tends to dilute and marginalize local content. This situation is exacerbated by the digital revolution : online platforms such as YouTube, Spotify, Google Play and Apple Music which offer tens of millions of songs, but often with a very weak local editorial influence, and extremely discrete promotion of the Quebec repertoire. This reduction in visibility is beginning to have an impact on the consumption of local music content, which brings to light the significance of this challenge.


In front of this garnished « buffet », how can we make Quebec content more visible? What is the role of Metadata towards overcoming this major challenge? How can Metadata contribute to bringing to light Quebec content? How can we measure usage of the content? How can we move out from the shadows into the light?



Martin Tétu | Animateur
Martin Tétu | Animateur

Doctorant en sociologie et chargé de cours, UQAM

Jean-Robert Bisaillon | Panéliste
Jean-Robert Bisaillon | Panéliste

Fondateur, Iconoclaste

Musique - MetaD - TGiT

Daniel Lemire | Panéliste
Daniel Lemire | Panéliste

Professeur

TÉLUQ

Nathan Wiszniak | Panéliste
Nathan Wiszniak | Panéliste

Directeur, Relations avec les maisons de disques

Spotify Canada

15 h 30
Panel 4 : Pour la pérennité de nos contenus nationaux : Les solutions / For the Sustainability of our National Content: the Solutions

Si tout a changé dans la nouvelle économie numérique de la culture, rien n’a changé non plus : la culture francophone québécoise doit y prendre sa place avec les moyens collectifs, politiques, réglementaires et législatifs qui sont les siens, et elle ne peut s’en remettre aux seules initiatives individuelles. Laissées à elles-mêmes, celles-ci sont vouées à l’échec et notre culture, à la disparition.

Un panel d’experts discutera des solutions à envisager et des moyens à prendre pour que collectivement nous ne condamnions pas la culture québécoise, notamment francophone, à l’oubli.


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If everything has changed in the new digital economy of cultural arts, at the same time nothing has changed: Quebec francophone culture must take its place with its own set of collective, political, regulatory and legislative means, and it may not rely solely on individual initiatives. Left of their own, these initiatives are destined for failure, and our culture, for disappearance.

 

A panel of experts will discuss foreseeable solutions and means to ensure that we do not collectively condemn Quebec culture notably francophone, to being forgotten.



Claude Deschênes | Animateur
Claude Deschênes | Animateur

Journaliste

Philippe Lamarre | Panéliste
Philippe Lamarre | Panéliste

Fondateur et président

URBANIA

Claude Larivée | Panéliste
Claude Larivée | Panéliste

Président

La Tribu, La compagnie Larivée Chabot Champagne

Jonathan Roberge | Panéliste
Jonathan Roberge | Panéliste

Professeur

INRS

Alexandre Taillefer | Panéliste
Alexandre Taillefer | Panéliste

Associé principal

XPND Capital

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